Alors que 75 % des Français considèrent que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte la protection animale dans son action selon un sondage Ifop pour 30 millions d’amis, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, invité de Jean-Jacques Bourdin à 8h35 ce mardi, va présenter une série de mesures pour la protection et l’amélioration du bien-être des animaux.
Plusieurs objectifs, comme aller vers la fin des pratiques douloureuses et améliorer la qualité de vie en élevage avec par exemple l’interdiction de la castration à vif des porcelets ou du broyage des poussins d’ici fin 2021.
Les ventes de chiens non-encadrées plus autorisées d’ici l’été
Le gouvernement souhaite aussi améliorer le qualité de vie des animaux d’élevage et leur transport avec augmentation des contrôles et des sanctions.
Didier Guillaume souhaite également mieux informer les consommateurs sur les conditions d’élevages. Dès la rentrée prochaine, la sensibilisation au bien-être animal sera même consolidé dans l’enseignement agricole. La création de référent en charge du bien être dans les élevages de volailles et porcs figure également parmi les pistes.
Les sanctions seront renforcées en cas de non-respect de la réglementation dans le transport des animaux. Les ventes de chiens et chats non encadrées, sur les parkings de grandes surfaces notamment, ne seront plus autorisées d’ici l’été.
Certaines mesures dans ce plan doivent encore faire l’objet d’une décision à l’échelle européenne
“Il faut faire de l’écologie pragmatique”, avait lancé Emmanuel Macron à ses ministres lors du séminaire gouvernemental de rentrée. Mais les associations de défense des animaux dont L214 parlent d’un manque d’ambition, de mesures déjà connues ou trop lointaines.
Et puis certaines mesures dans ce plan doivent encore faire l’objet d’une décision à l’échelle européenne comme le conditionnement des financements de la Politique agricole commune (Pac) au respect des normes en matière de bien être animal.