La phytothérapie rentre dans la catégorie des médecines douces et signifie soigner par les plantes. Elle consiste en l’utilisation de plantes ou parties de plantes reconnues pour leurs principes actifs naturels, qui ont des propriétés thérapeutiques.
Aujourd’hui, son efficacité est reconnue et démontrée scientifiquement. Cette discipline est de plus en plus utilisée en humaine, et s’est considérablement développée chez les animaux, y compris chez les NAC.
La phytothérapie chez les NAC peut être utilisée à des fins préventives, pour stimuler le système immunitaire, mais également en complément de médicaments traditionnels.
Par exemple, lors de problèmes urinaires (cystite, calculs urinaires, troubles rénaux,…), certaines plantes peuvent être utilisées afin de réduire l’inflammation et les infections comme le cassis et la canneberge, mais également afin de produire un effet diurétique comme le pissenlit, l’orthosiphon, la busserole, le lespedeza.
En cas de pathologie hépatique (problèmes de foie), de nombreuses plantes peuvent être utilisées afin de protéger le foie, telles que le chardon marie, l’artichaut, le pissenlit, la fumeterre, le desmodium, le cassis, etc.
Lors de problèmes articulaires, notamment lors d’arthrose, il est possible de soulager votre animal de manière naturelle, grâce à des plantes comme l’ortie, le cassis, le saule, etc.
Ces extraits de plantes peuvent être administrés sous forme liquide.
Il faut toutefois savoir que cette discipline présente ses limites et ne permet pas à elle seule de traiter toutes les pathologies. Elle ne se substitue évidemment pas à un traitement médical, lorsque la pathologie en question exige des médicaments qu’aucune plante ne peut remplacer. Elle peut cependant faire office de complément dans ces cas là.
On peut parfois l’utiliser seule, en fonction de la pathologie présentée.
Les plantes médicinales peuvent donc être très efficaces chez les NAC lorsque leur utilisation est faite correctement et judicieusement. Il faudra retenir que la phytothérapie et la médecine sont complémentaires. Le choix de la phytothérapie adaptée devra se faire en fonction de la pathologie présentée et donc se faire par le vétérinaire.
DV Cécile Bernhard
Docteur Vétérinaire, Responsable du Service NAC VETINPARIS