Le ronronnement est un son, c’est à dire qu’il s’agit d’une vibration qui est perceptible par notre oreille. Il est défini par une fréquence vibratoire entre 20 et 140 Herz, avec un son moyen de 24 Hz. Le chat peut moduler ce son mais reste le plus souvent entre 20 et 100 Hz, ce qui est plus grave qu’un ronflement d’homme qui se situe entre 85 et 180 Hz.

Il n’est toujours pas complètement expliqué d’un point de vue anatomique. En effet, nous pensons que le diaphragme et le larynx participent à la production de ces vibrations, mais certaines expériences ont montré que le chat pouvait produire le ronronnement sans larynx, et d’aucuns pensent même que des vibrations au niveau de l’aorte et des bronches peuvent participer à produire ces vibrations.

Tout le monde connaît le ronronnement de plaisir du chat lors d’une session câlin sur le canapé. Saviez-vous que le ronronnement peut survenir dans des moments de stress ou des moments de détresse extrême lorsqu’il est affaibli ou blessé ?

Depuis longtemps, les vétérinaires le savent : la cicatrisation du chat est extraordinaire, largement supérieure à celle du chien et de l’Homme. Le premier lien avec le ronronnement a été supposé en 1987 (O WITHNEY, JAVMA 1987), et d’autres scientifiques se sont demandé si le ronron du chat pouvait être guérisseur pour l’Homme.

La ronronthérapie, ou le fait de cotoyer des chats qui ronronnent, a montré de nombreux effets bénéfiques sur la santé et sur des organes très divers ! Le ronronnement du chat est connu pour permettre une diminution du stress, des effets positifs sur la circulation sanguine avec une diminution de la pression artérielle et du risque de maladies cardiovasculaires. En effet, il semblerait que les propriétaires de chats présentent 40% de risques en moins de présenter une crise cardiaque !

Mais le chat qui ronronne améliore aussi la respiration, possède un effet anti-inflammatoire et aide à la cicatrisation osseuse et tissulaire.